Burn out : juste un épuisement professionnel ?

Les symptômes physiques du Burn-Out : des signaux du corps souvent ignorés

Le corps est une machine incroyable qui réagit à nos émotions et à notre stress. Lorsque le burn-out s’installe, certains symptômes physiques deviennent impossibles à ignorer. Certains signaux vous apparaîssent et vous ne les remarquez pas directement, vous recherchez d'abord une raison purement "médicale", n'est-ce pas ?. Ces signaux sont :

• Les vertiges traduisent souvent une perte de contrôle, un sentiment d’être submergé par les événements ou les responsabilités. Ils nous obligent à ralentir, à prendre un pas de recul, à prendre de la distance.

• Les nausées symbolisent un rejet, comme si le corps ne pouvait plus « digérer » tout ce qu’on lui impose, que ce soit des responsabilités, une surcharge de travail, une surchage mentale, une surcharge d'émotions ou des tensions accumulées.

• Les acouphènes reflètent une surcharge environnementale et mentale. C’est comme si notre cerveau cherchait à filtrer le bruit extérieur, à s’éloigner d’une sur-stimulation qui devient insupportable, d'un envahissement d'informations que notre corps n'autorise plus en créant des bruits internes.

Ces symptômes sont des signaux d’alarme nous invitant à écouter notre corps et à comprendre qu’un changement est nécessaire. Dans notre monde actuel où tout va vite, où tout est urgent, où tout se complique, le Burn-Out est perçu comme une faiblesse, une incapacité à se gérer.

Derrière les symptômes physiques du burn-out se cachent souvent des causes émotionnelles profondes. Nous retrouverons très certainement et entre-autres :

Le besoin de perfection qui est une quête sans fin. Vouloir tout faire parfaitement, ne jamais faillir ou décevoir, conduit à une pression constante, dans tous nos domaines de vie, tant personnel que professionnel. Cette exigence envers soi-même devient rapidement insoutenable.

La quête de reconnaissance pour laquelle nous recherchons constamment l’approbation des autres, que ce soit au travail, dans la famille ou en société, nous nous poussons à nous oublier nous-même. À force de vouloir plaire, on finit par perdre de vue ses propres besoins et envies.

Trouver sa place dans un groupe ou face à une hiérarchie. Dans un monde qui valorise la performance et la compétition, il est parfois difficile de s’affirmer. Le jugement ou le regard des autres peut devenir écrasant, surtout face à une hiérarchie ou des figures d’autorité. Ou tout simplement trouver sa place dans une famille, dans une fratrie.

Ces émotions, accumulées tout au long de nos vies, et parfois transmises par les émotions du transgénérationnel, mènent à un point de rupture où l’esprit et le corps ne peuvent plus suivre.

Mais le burn-out ne s’arrête pas aux symptômes physiques. Il affecte profondément les émotions et les relations sociales. Ce qui génère encore plus de difficultés pour sortir de cette période qui nous paraît une impasse interminable. Nous pouvons ressentir :

• Une tristesse constante, un vide intérieur, une perte d’intérêt pour les choses qui nous faisaient vibrer, pour notre travail, pour notre famille, pour nos amis

• Un désintérêt pour la vie. L'envie de continuer ou de se battre disparaît peu à peu.

• Une impatience avec les proches : Le manque d’énergie et la surcharge mentale rendent les relations tendues. On perd patience, même avec les personnes qu’on aime le plus.

• Le besoin d’isolement : Les interactions sociales deviennent pesantes, au point de chercher à s’en couper.

• Tout est compliqué à gérer : Même la plus petite contradiction paraît comme une montagne impossible à gravir.

Ces conséquences renforcent encore davantage l’isolement et la détresse, créant un cercle vicieux.

Le burn-out est un signal qu’il est temps de changer.

Je vous partage quelques pistes pour amorcer ce chemin de guérison :

Accepter l’imperfection. Le perfectionnisme est une illusion. Accepter que tout ne soit pas parfait permet de relâcher la pression et de retrouver un peu de sérénité. Personne ni rien n'est parfait ! Et si c'était vrai, ce serait vraiment "lassant" ;-)

Réévaluer ses priorités. Se recentrer sur ce qui compte vraiment est essentiel. Quelles sont les choses qui vous apportent réellement du bonheur ? Quelles charges pourriez-vous abandonner ?

Apprendre à dire non. Fixer vos propres limites saines est une clé pour éviter l’épuisement. Dire non n’est pas un signe de faiblesse, mais une preuve de respect envers soi-même.

Se reconnecter à son essence. Écoutez votre corps, vos émotions et vos envies profondes. Laissez émerger votre moi intérieur et redéfinissez votre place dans le monde, non pas selon les attentes des autres, mais en alignement avec qui vous êtes vraiment.

Dégager les mémoires émotionnelles. Les mémoires émotionnelles et les traumas accumulées depuis le transgénérationnel se transmettent de générations en générations. A celles-ci s'ajoutent vos propres blessures émotionnelles qui s'aglutinent et crée un effet boule de neige, boule qu'il devient impossible à faire bouger. Un thérapeute psycho-énergétique a des protocoles pour gommer ces mémoires.

Chercher de l’aide. N’hésitez pas à consulter des thérapeutes psycho-énergétique professionnels qui, au-delà de vous accompagner dans ce processus de reconstruction vont pouvoir agir sur vos énergie vitale et vous ancrer, la base de toute reconstruction.

L'énergie vitale est votre carburant . Travailler son énergie vitale permet de rétablir un équilibre intérieur en agissant sur le lien corps-esprit. Une énergie harmonisée favorise une meilleure gestion des émotions, réduit le stress, et renforce le sentiment de sécurité. Cela permet de se recentrer, de se protéger des influences extérieures négatives et de mieux répondre aux défis de la vie quotidienne. En somme, c’est un levier pour atteindre un bien-être global et durable.